BULLETIN D’INFORMATION N°14 MARS 2013

Non à l’accord de régression sociale du 11 janvier !

Le 11 janvier 2013, les négociations nationales dites de "sécurisation de l’emploi" se sont terminées par un accord d’une extrême gravité pour les droits des salariés. Les confédérations CGT et FO (qui représentent plus de salariés que les trois organisations syndicales signataires) ont refusé de signer cet accord de régression sociale. Elles appellent ensemble, et c’est une première depuis de nombreuses années, à l’action dans toute la France le 5 mars par des rassemblements, des manifestations et des arrêts de travail. 
Dans cette négociation, la CGT a notamment revendiqué : (...) 
La CGT et FO ont annoncé qu’elles ne le signeront pas. Par contre, la CFDT, la CGC et la CFTC ont décidé de le parapher. Un projet de loi doit être présenté au Conseil des ministres début mars, pour ensuite être voté au Parlement en mai.

Des avancées ? 
Les partisans de cet accord veulent nous faire croire qu’il ouvre des droits nouveaux aux salariés. Mais en réalité ces "contreparties" sont virtuelles, conditionnelles et remises à plus tard et encore... pas pour tous
 !(...) 
Une mobilité interne : volontaire ou forcée ? 
Loin de répondre à la feuille de route fixée par le gouvernement lors de la conférence sociale de juillet 2012, cet accord organise la mobilité interne forcée permettant ainsi aux employeurs de vous muter sur un autre poste, de vous envoyer à l’autre bout de la France. Si vous refusez, vous serez licencié pour motif personnel
 ! (...) 
Quel accès à la justice demain ? 
L’accord sécurise les licenciements en privant les salariés ou en leur rendant plus difficile l’accès à la justice prud’homale pour obtenir réparation du préjudice subi. 
(...) 
Maintien dans l’emploi ou chantage ? 
Le texte met en place les accords « 
compétitivité / emploi » que Nicolas Sarkozy voulait imposer sans avoir pu les mettre en place. Modifier le temps de travail et baisser les salaires durant deux ans sans garantie de maintien des emplois seraient désormais possible. (...) 
Que devient le Contrat à durée indéterminée ? 
Avec cet accord, le Medef veut imposer pour des salariés des petites entreprises de certaines branches le contrat à durée indéterminée « 
intermittent », c’est à dire un contrat totalement flexibilisé. (...) 
Sécuriser l’emploi ou sécuriser les licenciements ? 
Alors que seulement 3% des chômeurs inscrits à Pôle Emploi ont pu bénéficier d’un plan social, le Medef veut grâce à cet accord décider de la procédure de licenciement et du contenu du plan social par simple accord d’entreprise, voire, en l’absence d’accord, par un simple document de l’employeur homologué par la direction du travail. 
(...) 
Vous avez dit dialogue social et représentativité ? 
Si ce texte devait être retranscrit en l’état dans une loi, comme le gouvernement en a l’intention, cela provoquerait de graves répercussions sur votre vie de salarié. De plus, ce gouvernement qui se dit attaché au dialogue social, doit prendre en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentant bien plus de salariés que les syndicats signataires.
(...) 
Flexibilité, précarité : l’état de l’opinion 
Cet accord est aussi contraire à l’opinion largement partagée par les

Salariés, comme l’ont montré plusieurs enquêtes.(...)

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Régie  et SPL ont le vent en poupe.

En 2012, sept agglomérations ont décidé de changer de mode de gestion pour leur réseau de transport selon le dernier recensement d'AGIR, l'association qui réunit les réseaux indépendants :

  • délégation de service public vers une régie : Nice, Cannes, Clermont-Ferrand, Périgueux
  • délégation de service public vers une Société publique locale (SPL) : Dax, Saint-Brieuc, Thionville


En 2010 (année d'ouverture du statut de SPL pour le transport) et 2011, quatre réseaux urbains avaient franchi le pas :
 

·         délégation de service public (DSP) vers une SPL : Saumur, Forbach, Maubeuge, Saint-Nazaire.

·         Et cinq entreprises de transport interurbain en gestion directe ont vu le jour pour l'exploitation partielle ou totale du réseau d'autocars : Ille-et-Vilaine (régie), Pyrénées Orientales (régie), Ardèche-Drôme (SPL), Saône-et-Loire (SPL), Tarn (SPL).

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Bordeaux : 30 bus passent à l’hybride.

 

·         La communauté urbaine bordelaise (CUB), autorité organisatrice des transports de la capitale girondine, a dépensé 12 millions d’euros pour l’achat de ces véhicules propres qui devraient réduire de 20 à 30% les émissions de polluants et réduire significativement la consommation de carburant : «Environ 30 litres aux 100 km contre 38,5 litres pour un bus diesel», selon un communiqué de la CUB. Les bus de 12 mètres, de marque Heu liez (GX 327, 110 places) sont à plancher bas intégral, équipés d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite et de deux emplacements pour les fauteuils roulants.

Ils seraient plus confortables «avec moins de vibrations liées à la propulsion électrique et une conduite plus souple», avance la CUB. Les conducteurs ont d’ailleurs été formés à la technologie de l’hybride. La collectivité locale se présente comme celle qui compte le plus grand nombre de bus hybrides à ce jour. Elle sera peut-être rattrapée par la RATP en Ile-de-France qui annonce l’achat de 500 bus articulés hybrides ou micro hybrides Iris bus et Evobus, équipés d’un moteur à la norme Euro 6, entre 2014 et 2016.

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Conductrices, conducteurs dites STOP à ces cadences infernales qui génèrent du stress, de la  souffrance au travail. La CGT se préoccupe des conditions de travail des conducteurs, de leur santé et de leur sécurité mais aussi de la sécurité des usagers et de la qualité de service public. Comment ... ...C’est tout simple

Respect de la vitesse maximum 50 Kms/h. Respect des zones à 30 Kms/h et à 15 Kms/h. Regard courtois tourné vers les usagers à leur montée. Vente de titre et rendue de monnaie à l’arrêt. Attendre que les usagers les moins mobiles soient assis pour repartir...en sécurité  (vaut mieux perdre 1mn que 3/4h à faire un constat). Ressortir des arrêts en sécurité (vaut mieux perdre 1mn que 3/4h à faire un constat). Rejoindre le terminus en étant des conducteurs « professionnels » et en assurant  le transport des usagers en toute sécurité! Et puis en cas d’accident rappelle toi que ce n’est JAMAIS la Direction qui comparaît devant la justice mais bel et bien le titulaire du permis de conduire et lui seul et en tant  que conducteur professionnel les juges ne font pas de cadeaux                                                                             .

Arrivée au terminus :

Après la descente des usagers contrôler l’intérieur du bus. Prendre le temps nécessaire, le cas échéant, pour aller aux toilettes, se laver les mains, se désaltérer et rejoindre le bus. En cas de retard, appeler la régulation pour en motiver les raisons (ex : manque de temps parcours, vente de titre, renseignements usagers...etc. )

Et ainsi de suite....tout au long de la journée.

La régulation recalera la ligne.

Pour la CGT la meilleure action pour les conducteurs est de respecter ces conseils.

 

 

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