BULLETIN D’INFORMATION N°10 JUILLET 2012

 ELECTION PROFESIONNEL DU 24 MAI 2012

 

Le 24 MAI 2012 se sont déroulées les élections professionnelles. La confiance que vous nous avez témoignée lors du vote des Délégués du Personnel et du Comité d’Entreprise ainsi qu’au Conseil de Discipline, montre l’attachement que vous portez aux valeurs défendues par la C G T.

L’ensemble de l’équipe C G T STAP tient à remercier les salariés pour leur participation massive. Nous remercions tout particulièrement les salariés qui ont voté pour nos listes. Ces élections permettent de tirer quelques enseignements. Tout d’abord la C G T, grâce à vous, maintient sa forte présence au sein de l’entreprise. N’en déplaise à certaines organisations syndicales. Le quorum a été atteint sur tous les collèges, et c’est donc encore mieux qu’en 2010. La C G T avec 49,82 % est confirmée comme la première Organisation Syndicale de l’entreprise et progresse de 9 % par rapport à 2010, suivie de FO avec 28,73 % qui régresse et CFDT qui se stabilise à 19,64%. La CGT conserve son indépendance et peut signer des accords seul puisque nous dépassons les 30 %. Ce n’est pas le cas des autres organisations syndicales qui font toutes moins de 30 % et devront donc s’associer pour signer un accord. Pour une voix nous n’atteignons pas le seuil des 50 % qui nous aurait permis de s’opposer à un accord signé par les autres organisations syndicales. Cela démontre bien que chaque voix, chaque bulletin glissé dans l’urne est important et qu’il est crucial le jour J, le jour des élections de faire son maximum pour être prêt a accomplir son devoir quoi qu’il arrive. Votre participation montre l’intérêt des salariés à la vie de leur entreprise, et leur souhait d’être représentés de manière forte. Elle légitime clairement les équipes élues, et leur donne un vrai poids  dans l’ensemble des instances, ainsi que pour les négociations en cours et à venir.

Soyez assurés que les engagements qui figurent dans notre profession de foi ne resteront pas lettre morte. Ils seront mis en œuvre avec détermination.  Ces résultats nous donnent les moyens de travailler pour l’ensemble des salariés, mais surtout le devoir de les défendre avec engagement et énergie. Chaque élection n’est ni un commencement ni une fin, mais une continuité. C’est pourquoi nous continuerons à travailler dans l’intérêt de l’ensemble des salariés.

Toute l’équipe C G T  est fière de la confiance que vous lui avez renouvelée et nous mesurons toute la responsabilité qui est la nôtre et nous tâcherons d’être à la hauteur de votre confiance. Votre nouvelle équipe C G T sera toujours sur la « brèche » afin de faire valoir les droits des salariés. Merci encore à toutes et tous, et continuons à travailler ensemble pour le meilleur avenir possible, pour tous les salariés. sp-studionoel1.jpg

Merci de votre confiance,

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ACTUALITE STAP  

 

• Accidentologie : La sinistralité a fortement baissé entre 2010 et 2011 (25% de baisse des accidents de la route) avec en plus une baisse ou la responsabilité des conducteurs receveur est engagée.

• Agression : En 2011 ont constate une augmentation de 62,3% des agressions par rapport à 2010.

2 054 510 euro de carburant acheté en 2011.

Productivité : Un conducteur receveur parcourait en 2010 : 17 780 KM par an en moyenne contre en  2011 : 18 906 KM  soit une augmentation conséquente de la productivité.

 

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Temps de travail : La Direction a reçu les Organisations Syndicales le 19 juin 2012 pour apporter des réponses aux différentes interrogations et revendication formulé lors de la  présentation  du projet d’accord sur le temps de travail. La plus part des revendications de la CGT ont malheureusement étaient rejeté par la Direction. Pour certaine revendication elles sont toujours à l’étude ainsi que pour quelques questions soulevées lors des réunions précédentes. Les prochaines réunions devraient nous permettre d’avoir une idée plus précise du projet final mais force est de constaté que l’écart énorme entre la position de la direction qui n’a que très peu fléchis et les efforts considérables fait par la CGT pour trouver des points de convergence va être difficile à surmonter. Mais gardons espoirs en notre force de persuasion. Il n’est pas question pour la CGT de signer un accord qui ne profiterait pas aux salariées, pire qui ferait reculer les acquis sociaux des salariés de la STAP. La CGT en tant que 1 er organisation syndicale de l’Entreprise à la responsabilité de ne pas décevoir la confiance que les salariés lui ont accordé.

Déroulement de carrière : Le 20 juin une réunion sur le déroulement de carrière a eu lieu durant laquelle la Direction a  présenté aux syndicats la synthèse de ce qui s’est passé durant l’année. La CGT porteur de propositions visant à améliorer le déroulement de carrière notamment concernant les critères d’évaluation que sont les retards, la sinistralité, la pratique de la conduite, s’est heurtée à la surprise de la direction qui se montre satisfaite des résultats obtenus durant l’année 2011. En clair, réjouissons-nous d’avoir un déroulement de carrière.  Ce n’est que partie remise, ces sujets seront remis sur la table dès que l’occasion se présentera. Toutefois, suite à notre demande (« le barème de notations » « matrice de calcul ») devrait nous être remis très bientôt, celui-ci nous permettra de comprendre le système de notations et d’interprété le poids de chacun des critères dans la note finale.

 Le syndicat CGT regrette une nouvelle fois la posture de la Direction qui n’a pas entendu les revendications et les difficultés des salariés mise en avant par la CGT et partagé par un grand nombre d’entre nous.  Le refus systématique du dialogue, de l’échange sur le fond des sujets ne peut que nous interpellé toute et tous sur le choix de société que nous souhaitons bâtir. La STAP  doit se refuser  de  devenir une simple entreprise productrice d’inégalité sociale entre les salariés. Il en va de l'avenir de notre société, dont les fondements doivent être dès aujourd'hui repensés. La CGT souhaite que tous  ces ouvriers qui créent la richesse de l’entreprise soient considérés un jour comme  de vrais acteurs de l’entreprise et à ce titre que l’Entreprise soit un exemple de justice sociale. C’est à nous salarié à mettre en avant nos idées, nos revendications mais aussi à nous de les défendre si nécessaire. Etre ensemble pour gagner. On fait ce que l’on peut me dirais vous. Sans doute. Mais chaqu’un d’entre nous peut évoluer, se fixer des objectifs, se donner les moyens de les atteindre. Ce n’est qu’une question de volonté. Après tout nous n’avons qu’une seule vie, plutôt  courte d’ailleurs. A nous de bien la remplir et de  saisir chaque opportunité qui se présente. Surtout, ne pas avoir de regret. Nous aspirons tous à une paix intérieure pour une sérénité bien méritée. Vivre avec passion chaque instant. Etre soi même tous simplement. Il est possible de croire que tout ce que l’esprit humain à jamais accompli n’est que le rêve qui précède l’éveil. La CGT à une analyse globale de la situation tant économique, que sociale du monde du travail et de l’entreprise, ce qui nous permet d’avoir la connaissance suffisante pour porté des revendications primordiales pour les salariées et réaliste pour l’entreprise. Les prochains rendez vous seront cruciaux et les décisions prises seront  de nature à influencer considérablement nos conditions de vie et de rémunération aux travaille.

 Décretsurlaretraiteà60ans                                                                                                     La CGT salue une rupture avec les politiques conduites en Europe. Le gouvernement a examiné ce matin le décret qui permettra (normalement dès le 1er novembre2012) aux personnes ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans et ayant 41,5 ans de cotisations (166 trimestres pour ceux nés en 1955, un peu moins pour ceux nés avant) le droit de partir à 60 ans à taux plein, sans attendre les 62 ans. Concernant la question des trimestres non cotisés, le gouvernement a tranché pour un "bonus" pour les mères de famille et les chômeurs. Les premières, vont gagner deux trimestres supplémentaires considérés comme cotisés, afin de tenir compte de l’impact de la maternité sur la carrière des femmes.  Les personnes ayant connu le chômage, qui ne bénéficiait jusqu’ici d’aucun avantage spécifique au sein du dispositif "carrières longues" se verront attribuer deux trimestres considérés comme "cotisés". Une mesure qui devrait permette à des chômeurs de longue durée proches des 60 ans de pouvoir partir en retraite alors que leurs ressources sont actuellement très faibles, compte tenu de la suppression par le gouvernement Fillon de l’allocation équivalent retraite (AER) qui faisait la jonction entre la fin de l’indemnisation chômage et la retraite. Dans un communiqué, la CGT juge positive cette annonce :" Il s’agit d’une décision marquante qui rompt avec les politiques menées partout en Europe.

 

 

Irisbus-Iveco produit ses bus hybrides en Ardèche.         



Le constructeur franco-italien présentait sur son site ardèchois d'Annonay sa nouvelle gamme de bus à motorisation hybride, les Citelis et Crealis. Il annonce des gains de carburant de plus de 30%.

Irisbus-Iveco a dévoilé à la presse le 3 mai 2012 sa chaîne de production de bus hybrides d'Annonay, en Ardèche. Une motorisation fondée sur la technologie américaine BAE qui associe un moteur de traction thermique, un générateur et des batteries lithium-ion d’une puissance de 11 kW.
Cette technologie bien éprouvée est aujourd’hui utilisée sur plus de 3 800 véhicules aux Etats-Unis (plus de 2 300 dont le tiers à New York), au Canada (867 véhicules dont 690 à Toronto) et en Grande-Bretagne (400 véhicules). Tous parcs confondus, elle aurait permis, d’économiser 80 000 litres de fioul et 250 000 tonnes de CO2.

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Horaires décalés et travail de nuit : Associer les salariés. Travail de nuit, travail posté, horaires étalés, temps partiel… Le travail en horaires atypiques concernerait aujourd’hui près de 2 salariés sur 3. Ces rythmes de travail hors normes ne sont pas neutres en termes de santé et de sécurité, et peuvent être à l’origine de risques spécifiques. Comment concilier ces formes de travail avec la préservation de la santé et de la sécurité des personnels concernés ?  Les deux tiers des salariés, essentiellement les ouvriers et les employés, travaillent désormais en horaires décalés ou atypiques. Ce terme générique cache de multiples réalités. Il peut s’appliquer aux horaires (de 20 h à 7 h du matin), aux périodes travaillées (samedi, dimanche et jours fériés), aux amplitudes de journée (au-delà de 8 h), à la structuration des journées (journées fragmentées par des coupures de plusieurs heures), ou encore aux rythmes de travail (variations irrégulières ou cycliques du nombre de jours ou des horaires de travail).  Horaires atypiques, de quoi parle-t-on ? On qualifie d’« horaires atypiques » tous les aménagements du temps de travail qui ne sont pas « standards » (5 jours réguliers par semaine du lundi au vendredi, travail entre 7 et 20 heures, avec 2 jours de repos hebdomadaires). 

Travail en horaires atypiques et risques d’accidents Les horaires atypiques, et tout particulièrement le travail de nuit, peuvent constituer un facteur de risque pour les travailleurs. L’organisme est programmé pour avoir une activité maximale dans la journée et minimale durant la nuit. La perturbation du rythme biologique peut se manifester par l’apparition de troubles du sommeil. La dette de sommeil, lorsqu’elle devient chronique, entraîne une baisse de vigilance qui peut être source d’accidents. Les accidents de la route entre le lieu de travail et le domicile constituent le principal danger. Les statistiques montrent par ailleurs que les accidents de travail, s’ils ne sont pas plus fréquents, sont généralement plus graves lorsqu’ils surviennent la nuit.

Travail en horaires atypiques et effets sur la santé Les horaires atypiques favorisent aussi l’apparition de certaines pathologies (troubles digestifs, stress, syndromes dépressifs, maladies cardiovasculaires) et contribuent à l’usure prématurée des salariés. Des études révèlent que, plusieurs années après, l’état de santé des ouvriers ayant travaillé de nuit ou en « 3x8 » est dégradé par rapport à ceux qui ont toujours eu des horaires standards. Par ailleurs, des enquêtes réalisées chez les infirmières et les hôtesses de l’air ont montré que le travail de nuit sur des longues durées augmentait les risques de cancer du sein. Depuis 2007, le travail de nuit figure parmi la liste des agents cancérogènes établie par le CIRC.

L’acceptation des horaires atypique par le salarié : un facteur clé La probabilité de survenue des effets sur la santé du travail en horaires atypiques varie selon les individus. L’acceptation des horaires atypiques par les salariés peut contribuer à réduire les risques. Cette acceptation dépend de la possibilité de maintenir une vie sociale et familiale, de la nature des activités extraprofessionnelles, des ressources matérielles et des aides disponibles dans la vie privée (possibilité de garde des enfants…), de la stabilité et de la prévisibilité des horaires.

Quelles mesures de prévention ? Lors de la mise en place d’horaires atypiques, l’employeur doit procéder à une évaluation des risques liés aux postes concernés et s’assurer que les mesures de prévention déjà en place restent adaptées pendant les horaires atypiques. Il doit également être particulièrement attentif aux risques qui pourraient être liés :

·         à une exposition prolongée à des nuisances du fait des horaires atypiques (produits chimiques dangereux, bruit, port de charges lourdes…),

·         aux effets du travail en horaires décalés avec la conduite d’un véhicule,

·         aux effets du travail en horaires décalés avec un travail isolé (risques de violences, par exemple). 

Les salariés concernés doivent, dans la mesure du possible, être associés aux discussions concernant les modalités des horaires (heure de prise de poste, rythme de rotation, temps de pause…). Dans les entreprises où coexistent plusieurs types d’horaires, il est bien sûr préférable d’attribuer les plannings atypiques aux travailleurs qui se portent volontaires.

Quelques pistes de travail pour atténuer les effets négatifs du travail en horaires atypiques

·         Permettre aux salariés d’anticiper leur planning

·         Prévoir des marges de manœuvre pour les échanges d’horaires entre salariés

·         Faciliter l’articulation des temps de travail avec l’exercice des responsabilités familiales et sociales

·         S’assurer que les horaires de poste (début et fin) sont compatibles avec les horaires de transport en commun

·         Rendre possible le retour en horaires classiques

·         Organiser des temps de pause, surtout pendant le travail de nuit

·         Être attentif à rompre l’isolement des salariés concernés et la monotonie des tâches qui leur sont confiées

·         En cas de rotation des postes, prévoir du temps pour les transmissions d’une équipe à l’autre

·         Être attentif aux ambiances physiques de travail telles que la température et la lumière

·         Informer les salariés des effets du travail en horaires atypiques

·         Organiser le suivi des indicateurs concernant la santé des travailleurs, l’ambiance de travail et l’absentéisme

Les services de santé au travail ont un rôle important à jouer dans la mise en place d’horaires atypiques. Outre le suivi médical des salariés concernés, ils sont les plus à même de leur prodiguer les conseils relatifs à l’hygiène de vie notamment (sommeil, alimentation…).

 

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